Stephen Harper marchera pour le climat le 11 avril

La nouvelle a eu l’effet d’une bombe dans le milieu écolo : le premier ministre du Canada a annoncé ce matin sa participation à la Marche Action Climat à Québec le 11 avril.

Celui qui depuis des années s’est fait remarquer par son sabotage des négociations internationales sur le climat, son absence de politique nationale de lutte contre les GES et son musellement des scientifiques, semble aujourd’hui faire volte-face.  

De l’aveu de M. Harper, plusieurs événements récents de sa vie l’auraient mené à cette décision. D’abord, il serait tombé très malade après avoir bu une grande gorgée d’eau de la rivière Athabasca en Alberta, voulant initialement prouver aux « scientifiques et aux hippies » que l’exploitation des sables bitumineux avait un impact positif sur ce joyaux du patrimoine canadien.

Suite à cet incident, M. Harper se serait rendu compte avec stupeur que le pétrole n’était pas l’un des cinq groupes du guide alimentaire canadien et que la mélasse qu’il mettait sur ses rôties le matin, n’était aucunement un sous-produit des raffineries Suncor, contrairement à ce qu’il avait toujours pensé.

Il aurait alors réalisé que le projet d’oléoduc Énergie Est de Transcanada qui doit traverser 961 rivières et de multiples points d’eau potable au Canada comportait peut-être un danger pour les populations et les écosystèmes.

Toutefois, le point tournant de sa réflexion aurait été une longue conversation avec son panda géant, M. Da Mao. Ce dernier lui aurait expliqué que les changements climatiques menaçaient son habitat naturel. M. Harper aurait alors laissé tomber son rêve de faire pousser des oranges à Yellowknife et annoncé une grande politique de transition du Canada vers les énergies renouvelables et une économie verte.

Devant ce virage à 180 degrés, des responsables du Parti Conservateur auraient voulu amener le Premier Ministre à l’hôpital, pensant qu’il était atteint d’un accès de fièvre imputable à son intoxication aiguë au pétrole. Refusant le thermomètre, celui-ci aurait rétorqué « que la seule température qui montait était celle du globe et que nous n’avions plus le luxe d’attendre. »

Il se serait alors empressé d’inviter ses collègues Justin Trudeau et Thomas Mulcair, ainsi que la population à marcher avec lui pour le climat le 11 avril à Québec.  

« Les premiers ministres des provinces doivent choisir. On ne peut lutter pour la protection du climat tout en développant le pétrole extrême », aurait-il spécifié. 

Et vous? Marcherez-vous avec Stephen Harper le 11 avril? 

Faites part au premier ministre du Canada de votre intention de marcher pour le climat le 11 avril  et

$