Sommet sur le climat à Québec : l’urgence d’agir n’a jamais été aussi grande
En août 2024, les premiers ministres des provinces canadiennes se sont réunis lors du Conseil de la Fédération. À cette occasion, le premier ministre du Québec a relancé l’idée d’un sommet sur les « meilleures pratiques » de lutte contre les changements climatiques, prévu pour le printemps 2025 à Québec. Si cette initiative est louable, elle risque, sans un leadership fort et sans une pression citoyenne claire, de rester lettre morte – comme trop souvent par le passé.
Pourtant, l’urgence climatique n’a jamais été aussi criante. Voici pourquoi il est crucial de faire entendre nos voix avant et pendant cet événement :
Le temps presse, les retardataires n’ont plus d’excuses
Les scientifiques sont formels : nous aurions dû agir il y a des décennies. Aujourd’hui, la fenêtre pour limiter le réchauffement à 1,5 °C se referme rapidement. Selon le GIEC, il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES) de 50 à 60 % d’ici 2030 par rapport à 2010 pour éviter les pires scénarios. Chaque année de retard rend la tâche plus ardue.
Les effets du réchauffement sont désormais visibles partout : canicules record, feux de forêt dévastateurs, montée des eaux. Même le Québec, longtemps épargné, subit désormais des vagues de chaleur extrêmes et des perturbations climatiques sans précédent. En 2024, la planète a enregistré son année la plus chaude depuis le début des relevés, avec des températures moyennes dépassant régulièrement les normes saisonnières.
Pourtant, malgré ces signaux d’alarme, le Canada reste à la traîne. Dans le dernier Climate Change Performance Index, le pays figure toujours parmi les mauvais élèves, aux côtés de nations fortement dépendantes des énergies fossiles. Cette situation est d’autant plus frustrante que des solutions existent et sont déjà mises en œuvre ailleurs.
L’espoir vient des initiatives locales
Le Québec a montré l’exemple en 2013 avec son marché du carbone, intégré au Western Climate Initiative (WCI). Aujourd’hui, des villes, des régions et des entreprises à travers le monde prouvent qu’une transition écologique est possible. Ces actions locales créent un effet d’entraînement et prouvent que le changement est réalisable – à condition que les gouvernements suivent.
Un rendez-vous décisif en 2025
Le sommet de Québec en avril 2025 est une occasion unique de rappeler aux dirigeants que l’inaction n’est plus une option. Les citoyens ont un rôle clé à jouer : exiger des engagements concrets, mesurables et ambitieux. La crise climatique ne se résoudra pas sans une mobilisation collective.
Le 11 avril 2025 à Québec, unissons nos voix pour dire aux décideurs : l’heure n’est plus aux promesses, mais à l’action. Confirmez votre présence et faites circuler l’information !
Points clés de la mise à jour :
- Actualisation des données : Remplacement des chiffres et références obsolètes (2015 → 2024/2025).
- Renforcement de l’urgence : Insistance sur l’objectif de 1,5 °C et les impacts visibles au Québec.
- Appel à l’action plus direct : Formulations plus percutantes pour inciter à la mobilisation.
Souhaitez-vous ajouter des éléments spécifiques, comme des exemples récents de mobilisation citoyenne ou des références à des rapports climatiques récents ?